LE VRAI CHOIX DE LA RAISON :
Voici pourquoi le Professeur LOKOLE soutient que l’Honorable Vital KAMERHE est le meilleur des candidats primaturables
Nicolas LOKOLE KATOTO SHUNGU
Docteur (Ph.D.) en Politique Economique
de l’Université de Texas à Dallas (USA)
Professeur d’Universités
INTRODUCTION
Alors que quatre mois viennent de s’écouler depuis l’élection de son Excellence, le camarade Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, à la magistrature suprême dont près de trois mois ont été consacrés à son programme d’urgence. Si le succès dudit programme ne fait aujourd’hui l’ombre d’aucun doute, le peuple RD Congolais demeure de son côté très inquiet du fait du retard pris par la désignation du Formateur du gouvernement et la mise en place effectif de celui-ci. Dans l’entretemps, les spéculations vont bon train et plusieurs noms des compatriotes sont cités parmi les primaturables potentiels. Parmi ceux-ci, figure celui de l’Honorable Vital KAMERHE, actuel Chef de Cabinet du Chef de l’Etat, lequel est le plus cité par la majorité des compatriotes, y compris ceux du FCC, une preuve irréfutable du large soutien dont il bénéficie de la part desdits compatriotes qui tiennent à un partage équitable et équilibré des pouvoirs entre les sociétaires de la coalition FCC-CACH, condition sine qua none pour la réussite du mandat actuel du Chef de l’Etat.
Ce point de vue est aussi celui d’un compatriote très connu dans les milieux scientifiques et universitaires du pays, le Professeur Nicolas LOKOLE KATOTO SHUNGU de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l’Université de Kinshasa qui livre dans la présente réflexion quelques témoignages sur la personne de l’Honorable Vital KAMERHE d’une part et d’autre part son analyse sur la justification de la candidature de l’intéressé comme le meilleur de tous les primaturables dont les noms sont les plus cités. Une conclusion dans laquelle il présente les enseignements essentiels en découlant clôture la réflexion.
1. DES TEMOIGNAGES DU PROFESSEUR LOKOLE SUR L’HONORABLE VITAL KAMERHE
Le professeur Nicolas LOKOLE KATOTO SHUNGU, ce brillant et discret économiste de sa génération formé d’abord à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l’Université de Kinshasa puis à celle des Sciences Sociales de l’Université de Texas à Dallas (USA) d’où, il avait décroché un Doctorat (Ph.D) en politique économique, est l’un des compatriotes qui connait très bien l’Honorable Vital KAMERHE.
Le premier témoignage du professeur LOKOLE sur l’honorable Vital KAMERHE. porte sur le premier contact entre ces deux personnages lequel avait eu lieu il y a près de quatre décennies passées à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l’Université de Kinshasa où le jeune étudiant Vital KAMERHE avait fraichement débarqué et pris à cette époque son inscription en premier graduat et ce, dans le cadre du cours de Comptabilité Générale dispensé en suppléance par l’intéressé qui était chargé dudit cours par ses Maîtres de l’époque, le Professeur MABI MULUMBA et le feu Professeur KINZONZI MVUTUKIDI.
A cette occasion, le chargé de cours LOKOLE avait découvert dans l’auditoire un jeune homme remarquablement brillant et participatif aux enseignements qu’il dispensait et qui ne laissait passer aucune opportunité d’engager un débat avec son enseignant sur tout aspect de l’exposé de la matière qui était présentée par l’intéressé et qui contenait des zones d’ombre. Lorsque la séance du jour prenait fin et qu’il n’avait pas vidé ses questions, le jeune KAMERHE décidait d’accompagner le Chargé des cours soit vers son bureau soit vers sa voiture afin de capitaliser cette compagnie en continuant à poser ses questions.
Le deuxième témoignage sur l’honorable Vital KAMERHE porte sur son parcours politique dont le début se situe à l’aune des années 1990 et qui était suivi par son enseignant de loin à partir du pays de l’Oncle SAM où il séjournait dans la ville de Dallas de l’Etat du Texas dans le cadre de sa formation doctorale. A cet effet, l’intéressé avait découvert un brillant économiste qu’il a contribué à former étalant des compétences dans la gouvernance de la cité et des affaires publiques y relatives plus élevées que celles exhibées par les meilleurs politologues de formation du pays. Comme le dit un adage très populaire, je cite : « aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années », l’Honorable Vital KAMERHE avait gravi rapidement les échelons et confirmé son leadership visionnaire à l’échelon tant national qu’international.
A cet effet, des fonctions de Conseiller et Chef de Cabinet qu’il avait occupé dans plusieurs Ministères, l’Honorable Vital KAMERHE, s’était vue confier les fonctions ministérielles dans différents gouvernements de la République. Puis, comme couronnement de sa montée fulgurante dans les arènes politiques du pays, il était hissé au sommet de la deuxième institution de la République en qualité de Président de l’Assemblée Nationale. Par rapport à son bilan à la tête de ladite institution, il est jusqu’à ce jours considéré par la majorité des RD Congolais comme le meilleur Président de celle-ci, institution qu’il avait quitté à la demande de sa famille politique de l’époque mécontente de le voir user de son leadership visionnaire et courage politique exceptionnel pour désapprouver l’entrée des troupes rwandaises sur notre territoire sans l’avis favorable préalable de l’Assemblée Nationale.
Le troisième témoignage sur l’Honorable Vital KAMERHE tourne autour de l’initiative qu’il avait prise de créer avec un groupe de ses compatriotes, un Parti Politique d’envergure nationale, l’Union pour la Nation Congolaise à un moment très critique de sa carrière politique.
Sans l’intelligence et le génie politique dont il est naturellement doté, ce Parti devenu aujourd’hui l’une des principales forces politiques du pays, n’aurait jamais vu le jour. Aussi, après la création dudit Parti, s’était-il lancé dans son combat politique avec beaucoup de courage et de conviction au point que celui-ci s’était enracine très rapidement à travers tout le pays grâce à la confiance dont il jouissait et continue de jouir jusqu’à ce jour auprès des populations de toutes les provinces de la République.
II. De la justification du choix de l’Honorable Vital KAMERHE comme le meilleur de tous les Candidats primaturables.
La question de la désignation du formateur du Gouvernement qui domine actuellement l’actualité politique dans le pays de Joseph KASA-VUBU et Patrice Emery LUMUMBA est l’affaire de tous les congolais qui devraient y participer à travers leurs contributions ou réflexions afin d’aider le Président de la République à faire le meilleur choix, celui de la raison qui s’impose car attendu par la majorité de ses compatriotes.
Pour notre part, cette question va bien au delà du simple respect des cadres légaux (constitution et autres lois) existants et qui régissent jusqu’à ce jour l’organisation et le fonctionnement des institutions du pays dans tous les domaines tout en produisant, comme tout le monde le sait, des résultats décevants dans tous les domaines (politique, économique et social) de la vie et une destitution humaine sans précédent dans l’histoire récente de l’humanité.
La suite de notre réflexion qui tient compte de ces prémisses s’articule autour des points essentiels ci-après :
Brève présentation des caractéristiques de la gouvernance de la République depuis son accession à l’indépendance ;
Profil ou portrait idéal du prochain locataire de la Primature ;
Justification du choix de l’Honorable Vital KAMERHE comme le meilleur de tous les pions primaturables.
II.1. De la brève présentation des caractéristiques de la gouvernance de la République Démocratique du Congo.
Les principales caractéristiques de la gouvernance de notre pays depuis son accession à l’indépendance jusqu’à ce jour se présentent comme suit :
la prévalence dans la gouvernance étatique de la corruption aussi bien transactionnelle que publique, cette dernière étant définie comme le comportement d’un citoyen détenteur d’un mandat public et consistant à privilégier dans l’exercice de ses fonctions la satisfaction des besoins et intérêts personnels des membres de ses familles biologiques et politiques ;
L’enracinement dans la pratique de gouvernance publique de la culture patrimonialiste et de l’impunité ;
La concentration dans le pays des pouvoirs politiques et économiques entre les mains une petite poignée de compatriotes laquelle se place souvent au dessus de l’Etat et des institutions telles que les cours et tribunaux et tendent à confondre les domaines publiques et privés ;
La privatisation de l’Etat et de ses prérogatives ;
Le partage du gros des ressources nationales entre les officiels qui ont gouverné le pays et leurs associés ou complices nationaux et expatriés ;
L’adoption des politiques gouvernementales qui tendent à être particularistiques au lieu d’être universalistiques en nature ;
L’Etat de droit, celui dans lequel personne n’est au-dessus de la loi, et ou il y a séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire est secondaire par rapport au règne d’un compatriote ;
Les médias sont politisés, instrumentalisés, persécutés et manquent totalement d’objectivité ;
L’élévation sociale au sein de la société est basée sur de connections en lieu et place des mérites ;
La justice se fait à plusieurs vitesses et en faveur des plus nantis ;
La Banque Centrale sert de petite caisse des Barons du Régime et les nominations dans les entreprises publiques se font pour récompenser les partisans fidèles des dirigeants au pouvoir qui les utilisent comme sources de financement de leurs partis politiques ;
La persistance de l’absence d’incertitude électorale pour les dirigeants en fonction car les institutions de soutien à la démocratie, incluant la commission Electorale, manquent d’indépendance réelle et constituent leurs véhicules personnels pour se maintenir au pouvoir ;
L’isolement du pays par rapport à ses partenaires internationaux à cause de la mauvaise gouvernance du pays par ses dirigeants ;
Il est vrai que ces caractéristiques de la gouvernance de notre pays ont bel et bien, à des degrés variables particularisé sa gestion jusqu’à ce jour tout en évoluant de manière croissante, les cinq premières années qui ont suivi l’indépendance du pays pouvant être considérées, de ce point de vue, comme ayant été moins mauvaises que les suivantes en dépit des désordres politiques qui les avaient caractérisé et qui étaient sans doute alimentés et entretenus par les tireurs de ficelles expatriés et locaux dépendant ou inféodés au pouvoir colonial.
En plus, à notre avis, le drame que connait notre pays aujourd’hui étant objectivement une fonction positive ou directement proportionnelle aux caractéristiques de cette gouvernance, il n’est pas concevable de discuter du choix du meilleur compatriote primaturable sans en tenir compte. Mais, avant d’en arriver là, nous présentons brièvement au point II.2 ci-après notre vision sur ce que serait le profil ou portrait objectif du compatriote devant être désigné pour diriger le gouvernement de la République durant le présent quinquennat du Chef de l’Etat.
II.2. Du profil idéal du candidat primaturable et formateur du futur gouvernement de la République
A notre à vis, le profil idéal du candidat primaturable et formateur du futur gouvernement de la République devrait tenir compte du contexte politique actuel marqué par l’alternance et les motivations de celle-ci telles que les perçoivent la majorité des Rd congolais.
Dans tous les cas, en considération de la forme actuelle de la structure appelée à gouverner le pays laquelle a émergé de la coalition constituée entre les forces politiques faisant partie du FCC et celles issues du CACH, les principaux déterminants dudit choix devraient prendre en considération la capacité du candidat primaturable à relever les défis liés aux caractéristiques de ladite gouvernance déplorable du pays susdecrites.
Le portrait dudit compatriote devrait donc en dépendre. Parmi lesdits défis, les plus importants nous paraissent être, en ordre utile, ceux liés à l’émergence d’un Etat de droit, et à la séparation nette et effective dans l’organisation et le fonctionnement de l’Etat entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire et la promotion d’incertitude électorale pour tous les compatriotes. Ainsi, l’Etat de droit qui est généralement entendu comme la soumission par tous aux lois du pays mérite d’être brièvement explicité ici. En effet, l’émergence d’un Etat de Droit passe par une répartition équitable des pouvoirs politiques et économiques dans la société, la non privatisation de l’Etat, et de ses prérogatives, l’adoption des politiques gouvernementales développementales universalistiques et non particularistiques, l’élévation sociale sur base des mérites et non des affinités et connexions, une justice, à une seule vitesse et pour tous les compatriotes.
L’Etat de Droit implique également que les entreprises publiques jouent réellement le rôle d’instruments des politiques économiques efficaces et non de financement et d’enrichissement pour les Dirigeants des Partis Politiques au pouvoir. Enfin, l’Etat de Droit existe lors qu’il y a incertitude électorale pour tous les compatriotes c’est-à-dire ceux qui sont aux affaires et ceux qui ne le sont pas. A ce sujet, aucun individu ou groupe d’individus ne devrait être rassuré de remporter une compétition électorale avant que le souverain primaire ne vote et lorsqu’il se prononce, la commission électorale doit respecter son et/ou ses choix. Pour cela, les institutions de soutien à la démocratie ne doivent pas être taillés sur mesure ni jouer le rôle de véhicule des dirigeants au pouvoir pour les permettre de s’y maintenir.
En définitive, l’Etat de droit implique la bonne gouvernance du pays comme garante du bien-être des citoyens. Celle-ci, passe, il convient de le souligner, par la satisfaction de leurs besoins de base à travers la fourniture en quantité et qualité suffisantes des biens et services socio-économiques de base tels que l’éducation, la santé, l’eau, l’électricité, le logement, la nutrition, les routes, la liberté d’expression, les communications, etc.
Par ailleurs, la réalisation de toutes ces conditions préalables en vue de l’existence d’un Etat de droit bien qu’à la portée de notre pays demeurera difficile dans les conditions actuelles de sa gouvernance aussi longtemps que le manque de volonté politique d’y parvenir et d’un sens élevé de responsabilité vis-à-vis de la société continuera de caractériser le comportement de nos dirigeants.
La satisfaction de toutes ces conditions grâce à l’implication de l’Etat demeure donc un préalable à l’amélioration de la gouvernance du pays et du climat des affaires y prévalant.
Enfin, l’identification de ces principaux défis et la mise en œuvre des politiques, stratégies et pratiques locales efficaces pour les combattre constitue, à notre avis, le déclique qui balisera le chemin pour lutter et éliminer rapidement les autres défis restants. Et, la République pourra ainsi être considérée comme replacée dans l’orbite qui la conduira vers le cercle des Etats émergents avant d’accéder à celui des Etats développés ou industrialisés. En dehors de cela, les discours et/ou déclarations de nos dirigeants ne seront que démagogies, mensonges, distractions inutiles qui maintiendront le pays dans sa situation actuelle.
Le portrait idéal du candidat Primaturable et formateur du gouvernement étant esquissé, la justification du choix de l’Honorable Vital KAMERHE comme le meilleur de tous les primaturables annoncés fait, ci-après, l’objet du troisième et dernier point de la présente contribution.
II.3. De la justification de la Candidature de l’Honorable Vital KAMERHE comme le meilleur Primaturable
Tenant compte aussi bien des caractéristiques de la gouvernance passée de notre pays que du profil idéal du candidat primaturable esquissé ci-haut, l’Honorable Vital KAMERHE nous parait être le vrai meilleur choix pour briguer ledit poste et ce, pour plusieurs raisons dont les suivantes :
Son brillant cursus éducationnel ;
Ses exceptionnels parcours et antécédents professionnels ;
Sa renommée indiscutable de visionnaire, rassembleur et pacificateur ;
Son ouverture et l’acceptation de son leadership efficace tant au niveau national qu’international ; et
Son droit au partage des dividendes politiques revenant à tous les sociétaires de la coalition FCC-CACH.
II.3.1. De Son brillant cursus éducationnel
Dans le contexte actuel de notre pays, le premier atout d’un candidat à la primature nous parait être son cursus éducationnel. A ce sujet, l’Honorable Vital KAMERHE est l’un de nos compatriotes qui possède l’un des plus élogieux avec un background éducationnel qui va d’une excellente formation primaire jusqu’à la formation doctorale qu’il est en voie d’achever en passant par des brillantes formations secondaire et Universitaire.
II.3.2. De ses exceptionnels parcours et antécédents professionnels
En plus de son brillant cursus éducationnel, l’Honorable Vital KAMERHE possède des parcours et antécédents professionnels exceptionnels. En effet, à sa sortie de l’université à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l’Université de Kinshasa, il est engagé comme Assistant d’enseignement. Puis, exhibant des qualités intellectuelles et aptitudes professionnelles très remarquables, il embrasse la carrière politique et occupe dans différents ministères du gouvernement de la République des postes de Conseiller et de Chef de Cabinet. Très apprécié par les autorités du pays au sommet de l’Etat, il se voit confié des fonctions ministérielles ou équivalentes au niveau du gouvernement. Et, enfin, à la faveur des premières élections démocratiques organisées dans le pays en 2006, il est élu à la fois comme député national et député provincial avant d’être porté à la présidence de l’Assemblée nationale par ses pairs députés nationaux. Ces brillants et exceptionnels parcours et antécédents professionnels lui confèrent non seulement une grande popularité et une indiscutable notoriété parmi ses compatriotes mais également dans les milieux diplomatiques et pourquoi pas au niveau de la communauté internationale où il est régulièrement consulté sur les questions majeures qui touchent à la situation du pays. A la tête de son parti politique, il est désigné candidat à l’élection présidentielle de 2011 où il brigue la troisième place après l’ex Président KABILA et le Patriache feu Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA. Infatigable acteur politique en quête de la Magistrature Suprême, il se présente encore au dernier scrutin présidentiel du 30 Décembre 2018 mais face aux enjeux politiques stratégiques y associés, il désiste en faveur du Compatriote Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO et, ensemble, ils décident de former une plateforme électorale dénommée CACH laquelle sort victorieuse de ladite élection présidentielle organisée par la CENI.
II.3.3. De sa renommée indiscutable de visionnaire, rassembleur et pacificateur
Fin négociateur et homme de terrain possédant un grand esprit d’ouverture, l’Honorable Vital KAMERHE gagne rapidement à l’échelon national la réputation de visionnaire rassembleur et pacificateur.
Visionnaire incontestable, il a une grande capacité d’anticiper les événements et de prendre les mesures et positions qui s’imposent pour éviter à son pays d’affronter dans le futur des situations désagréables ou dramatiques. A titre d’exemple, Il a été, entre autres, l’un des acteurs politiques ayant contribué à la tenue du dialogue politique du Camp TSHATSHI qui a ouvert la voie à la tenue des concertations politiques du Centre Diocésain pilotées par la CENCO. En plus, diabolisé pour avoir claqué la porte de la coalition LAMUKA, il peut être considéré aujourd’hui comme l’un des acteurs politiques qui ont permis une alternance pacifique au pouvoir bien que difficile lors du susdit scrutin présidentiel du 30 décembre 2018.
Rassembleur, l’Honorable Vital KAMERHE est indiscutablement l’un de nos compatriotes et leaders les moins conflictuels. Accepté par les congolais de tout bord qui sont friand de son leadership visionnaire, il a la facilité de rassembler autour de lui ses compatriotes pour débattre des questions d’intérêts commun qui parfois fâchent ou divisent. Parlant les quatre langues nationales, il est à l’aise pour communiquer avec tous ses compatriotes des 26 provinces que compte le pays afin de trouver dans l’harmonie et la concorde les solutions à tous les problèmes qui s’y posent.
Pacificateur, l’Honorable Vital KAMERHE est grâce à ses qualités de fin négociateur, l’un de compatriotes qui a participé à plusieurs négociations de paix aussi bien dans le pays que dans les différentes régions de l’Afrique pour tenter de résoudre divers problèmes ou conflits y existants concernant soit la RD Congo soit les autres pays de la région. En plus, chaque fois que les problèmes affectant et/ou touchant à la paix se posent en RD Congo, il est consulté tant par les acteurs politiques nationaux que par les missions diplomatiques accréditées dans le pays en plus de certaines organisations internationales entretenant des liens de coopération avec notre pays.
II.3.4. De son ouverture et de l’acceptation de son leadership visionnaire et efficace tant au niveau national qu’international.
Pour un pays considéré non seulement comme post-conflit mais aussi la risée du monde en raison non seulement de sa mauvaise gouvernance passée mais aussi de ses résultats catastrophiques sur les plans politique, économique et social, tout effort de changement nécessite que les nouveaux dirigeants soient crédibles et bénéficient de la confiance non seulement de leurs compatriotes mais également de leurs partenaires extérieurs. Ladite confiance est, entre autres, une fonction positive du degré d’ouverture et d’acceptation desdits dirigeants au niveau tant national qu’international, un critérium sur lequel l’Honorable Vital KAMERHE nous parait être imbattable par rapport à tous les autres compatriotes qui ont des prétentions pour briguer la primature dans le futur gouvernement.
II.2.5. De son droit statutaire aux dividendes politiques revenant à tous les sociétaires de la coalition FCC-CAH
Les considérations survolées aux points II.3.1, II.3.2, II.3.3 et II.3.4 ci-dessus démontrent objectivement que l’Honorable Vital KAMERHE possède un capital social très important et supérieur à celui de la plupart des compatriotes candidats déclarés au poste de Premier Ministre de notre futur gouvernement. Ledit capital social qui inclut, entre autres, le capital des connaissances, le capital des relations et le capital de confiance de la part de toutes les parties prenantes à la vie de notre société, y compris le peuple congolais lui-même, est très important pour tout prétendant locataire de la primature en vue de garantir la réussite de ce premier quinquennat très difficile du Chef de l’Etat qui a hérité d’une situation très catastrophique sur tous les plans (politique, économique et social). Il devrait donc être pris en compte en ce moment où les partenaires de la coalition FCC-CACH s’emploient à désigner le formateur du gouvernement afin de boucler l’étape du montage politique concernant le partage des responsabilités dans les restitutions.
Qualifiés d’apports en industrie, pour emprunter cette expression chère aux comptables et financiers, ces types des capitaux, composantes du capital social, interviennent concurremment aux actifs financiers, corporels et incorporels. Le nombre des sièges obtenus par une plate forme de la coalition qui ne constitue qu’une des catégories des actifs de la coalition (les immobilisations incorporelles) nécessaires au montage d’une telle affaire est, certes, important mais pas suffisant pour garantir le succès du quinquennat de la coalition pilotée par l’actuel Chef de l’Etat. En effet, les expériences passées vécues par notre Patrie ne montrent-elles pas que la majorité des compatriotes élus et siégeant dans les différentes chambres soit du Parlement soit des Assemblées Provinciales passe leurs mandats sans aucun apport concret, à part l’effort physique consistant à soulever la main et à la baisser pour répondre à la question de savoir « qui sont pour et qui sont contre ? ». Dans ces conditions, est-il responsable de s’accrocher sur le poids politique d’une plateforme de la coalition mesuré en fonction du nombre des sièges gagnés pour décider de son quota des postes dans les institutions ?
Quel intérêt les membres de la plateforme FCC de la coalition FCC-CACH qui sont tous conscients des souffrances atroces endurées par leurs concitoyens du fait des bilans largement négatifs de leur gouvernance passée (2006-2018) auraient à s’accrocher mécaniquement sur des interprétations égoïstes ou patrimonialistes des dispositions constitutionnelles et/ou réglementaires qui ont montré, par le passé, leurs limites sans au préalable convaincre les parties prenantes à l’affaire dont le peuple congolais, prétendu souverain primaire, qui leur aurait, selon NAANGA, donné ledit poids politique dans la majorité parlementaire qu’ils revendiquent. Et finalement, quel sens donneraient-ils à ladite coalition laquelle est comprise par les RD Congolais comme une coalition réciproquement confiante des intérêts de ses membres mais aussi de tous les RD Congolais pour gouverner ensemble le pays.
Ne comprennent-ils pas que la situation que traverse le pays est douloureuse et que leurs compatriotes qui sont des êtres humains comme leurs pairs vivant sous d’autres attendent beaucoup de ce quinquennat du Président de la République ? Ainsi, après l’avoir dépouillé de tous les autres pouvoirs (aux niveaux du Parlement, des Assemblées Provinciales et des Gouvernorats), les seules béquilles qu’ils devraient lui laisser pour tenter de répondre tant bien que mal aux désidératas de son peuple est « la Primature au nom de la coalition FCC-CACH, qui est une Association momentanée. Et, en toute logique élémentaire le Camarade Félix Antoine TSHISEKEDI ayant brigué la Présidence, le FCC s’étant arrogé le Parlement, les Assemblée Provinciales et le gros des Gouvernorats, la primature devrait revenir à l’Honorable Vital KAMERHE dont le portait idéal pour un primaturable dressé dans la présente réflexion demeure inégalable.
Cependant, comme nous l’avons déjà souligné plus haut, la coalition FCC-CACH pouvant être comparée à une Association momentanée, quelle serait la justification d’une telle organisation si certains sociétaires doivent s’arroger tous les dividendes en découlant et les autres doivent s’en tirer bredouilles ? Ne fallait-il pas carrément s’accorder pour évoluer vers un gouvernement de cohabitation ? En tout cas, à ce stade final de l’étape du bouclage des tractations en vue de la formation du gouvernement, un compromis entre les sociétaires de la coalition FCC-CACH consistant à s’entendre pour confier la primature au Leader de l’UNC constitue, à notre avis, l’unique voie de sortie de la crise qui se profile à l’horizon et en dehors de laquelle il n’y aura point de salut pour notre pays et son peuple.
III. CONCLUSION
Pour boucler cette réflexion, nous pouvons affirmer sans aucun risque de nous tromper que la présente contribution qui a, entre autres, d’abord dressé le portrait de notre compatriote, l’Honorable Vital KAMERHE, candidat au poste de Premier Ministre du futur gouvernement de la République puis rappelé les caractéristiques de la gouvernance de la République depuis son accession à la souveraineté nationale et, enfin justifié son choix comme le meilleur candidat primaturable, qui est pertinent et objectif devrait logiquement clore le débat actuel à ce sujet, car n’étant certainement pas exhaustive, elle peut être complétée par d’autres réflexions plus pointues mais ne saurait pas être contredite ni détruite.
L’Honorable Vital KAMERHE est donc actuellement, à notre avis, l’oiseau rare qui mérite de briguer ledit poste. C’est pourquoi nous encourageons le Président de la République et Chef de l’Etat, Magistrat Suprême et Garant de la Nation, d’assumer avec courage ses responsabilités en le nommant comme formateur du Gouvernement. Qualifiées aujourd’hui à travers le monde de destituées humaines, du fait de leur extrême pauvreté causée par la mauvaise gouvernance de leur pays depuis son accession à la souveraineté nationale jusqu’à ce jour, les populations RD Congolaises dans leur écrasante majorité tiennent mordicus à voir la coalition FCC-CACH s’accorder sur la désignation d’un compatriote qui sortirait de l’UNC comme formateur de ce futur Gouvernement. Et cela devrait refléter une volonté motivée et exprimée clairement par les deux composantes de ladite plateforme.
En effet, les forces politiques du FCC et leurs alliés ont dirigé le pays durant les douze (12) dernières années (2006-2018) et produit les résultats décevants que tous les congolais connaissent. Quelles garanties offriraient-elles à l’actuel Chef de l’Etat quant à la réussite de son programme quinquennal voté massivement par ses concitoyens le 30 décembre 2018 si elles décidaient aujourd’hui de briguer la primature en plus de ce qu’elles ont déjà brigué aux niveaux de deux chambres du Parlement, des Assemblées Provinciales et des gouvernorats ?
Pensent-elles que le principe de « contrepoids » que les Anglo-Saxons appellent « Check and balances » qui est, au niveau mondial, un verrou très important pour l’organisation et le fonctionnement efficace des institutions gouvernementales à tous les échelons et dont le non-respect justifie en grande partie les résultats désastreux de leur gouvernance passée serait, cette fois-ci, respecté au cas où elles brigueraient ladite primature ?
Ne comprennent-ils pas que le respect, cette fois-ci, dudit principe qui a fait, par le passé, défaut dans la gouvernance de notre pays du fait que tous les pouvoirs étaient concentrés entre les mains des acteurs d’une seule famille politique, la majorité présidentielle, faciliterait, à coup sûr, l’amélioration de la gouvernance de notre pays durant le présent mandat de l’actuel Chef de l’Etat ?
Pour ce faire, ne serait-il pas important que les compatriotes du FCC qui, comme déjà mentionné plus haut, sont responsables des souffrances endurées par le peuple Congolais pendant les vingt dernières années de leur règne sans partage, affichent un minimum d’esprit de patriotisme et de compassion à l’égard de celui-ci ?
Y tenant compte, la majorité parlementaire actuelle étant composée de ses deux plateformes que sont le FCC et le CACH par la volonté exprimée librement et avec responsabilité par leurs acteurs majeurs respectifs, la nomination de l’Honorable Vital KAMERHE, meilleur pion primaturable de ladite coalition, comme formateur du Gouvernement ne violant aucune disposition de notre constitution, il est plus que temps que ceux-ci s’accordent rapidement et passent à l’acte.
A défaut d’un tel compromis dans ce sens, la question que les RD Congolais pourraient commencer à se poser serait celle de savoir si la coalition FCC-CACH est une affaire sérieuse montée par des acteurs politiques responsables et mus par la ferme volonté de travailler en toute confiance et harmonie pour sortir le pays du gouffre dans lequel il se trouve présentement ou un marché des dupes organisés inconsciemment et dans la précipitation qui finira par perpétuer ou pérenniser leurs souffrances actuelles.
Que les uns et les autres prennent dès à présent leurs responsabilités car la situation du pays qui est actuellement très instable ne justifie pas les tergiversations actuelles des sociétaires de cette coalition laquelle tend à devenir plus une coalition de crise que celle de salut pour les RD Congolais.
S’ils ne le font pas, la balle sera envoyée pensons-nous, du côté du Président de la République et Chef de l’Etat, Magistrat Suprême et Garant de la Nation, lui qui est l’Autorité Morale de la Majorité Parlementaire FCC-CACH pour prendre la décision qui pourrait s’imposer car il y aura certainement, en ce moment-là, péril en la demeure ; le pays ne pouvant pas continuer à fonctionner sans gouvernement cinq mois après la tenue du scrutin présidentiel.
Professeur Nicolas LOKOLE KATOTO SHUNGU
Docteur (Ph.D.) en Politique Economique
de l’Université de Texas à Dallas (USA)
Professeur d’Universités