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Ministère du Travail: Claudine Ndusi dans la gueule des syndicalistes ménopausés

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Pour avoir annoncé la décision du gouvernement de l’organisation prochaine des élections syndicales sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo, la Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, Claudine Ndusi M’kembe s’est attirée les foudres des syndicalistes véreux qui s’accrochent au pouvoir comme des hommes politiques africains.

Il n’y a pas que des acteurs politiques en manque de positionnement qui craignent les élections. Des dirigeants syndicaux au niveau des entreprises privées et publiques eux aussi ont peur des élections syndicales.

Pour tenter de distraire la ministre de l’emploi afin de la désorienter de l’organisation des ces élections syndicales, ils ont sorti sur la surface le vieux contentieux poussiéreux opposant la société Marsavco à ses ex agents depuis plus de vingt ans.

En effet, les bénéficiaires du désordre et de l’anarchie qui règnent au sein de l’intersyndicale nationale du Congo propagent depuis quelques jours, des rumeurs selon lesquelles la Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale aurait été traduite à justice par les ex travailleurs de la Marsavco regroupés au sein d’une asbl sans personnalité juridique dénommée « ATUMA/PHC » au motif qu’elle protégerait leur ancien employeur.

En réaction à ces rumeurs, le chargé de communication du ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale a expliqué, dans une mise au point vérifiée par alternance.cd, que la Ministre Claudine Ndusi M’kembe « n’a jamais été notifiée jusqu’à ce jour d’une quelconque plainte » et que ce « vieux contentieux opposant la société Marsavco à ses ex agents, datant de plus de plus de 20 ans n’est pas une affaire personnelle de la Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, mais concerne tout le gouvernement étant donné qu’il s’agit de la mise en exécution d’un Décret du Premier ministre ».

Il a rappelé qu’il existe des décisions judiciaires coulées en forme des choses jugées de part et d’autre, c’est à dire en faveur de l’Asbl ATUMA et de la société Marsavco. Il s’agit notamment de RA1271 de la Cour Suprême de justice et RC 3610 de la Cour de Cassation et RTA 6042 à 6153 de la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe en faveur de la société Marsavco.

« Il ne revient donc pas à la Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale d’exécuter les décisions judiciaires, une mission dévolue aux Cours, Tribunaux et Parquets conformément à la Constitution de la République », a précisé le chargé de Communication du Ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale.

Bloquer la tenue des élections syndicales à tout prix

Tout étant clair, il est désormais facile de comprendre pourquoi le nom de la Ministre Claudine Ndusi est inutilement cité dans ce dossier.

Lire aussi RDC: Trop de musique tue le travail

Pour en savoir davantage, alternance.cd a approché des sources proches du dossier, qui ont révélé que le péché de la patronne de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale est d’avoir annoncé à la Confédération Syndicale du Congo(CSC) l’organisation prochaine des élections syndicales.

Cette annonce faite à l’occasion de la journée internationale du Travail, le 1 er mai dernier a mis les profiteurs du désordre qui règne au sein de l’intersyndicale nationale du Congo dans tous leurs états.

« Ce qui a le plus énervé nos syndicalistes qui se considèrent comme des chefs coutumiers, c’est la fermeté de la Ministre à organiser les élections syndicales et sa volonté de réajuster le cycle électoral syndicale en vue de mettre fin définitivement à l’anarchie qui prévaut dans ce secteur », croit savoir un membre de la CSC qui a requis l’anonymat.

Farouchement opposé à la démarche de ses pairs, il note avec regret que « le dossier des ex agents de la Marsavco n’est que le premier d’une série des faux dossiers préparés pour nuire à l’image de Claudine Ndusi dans le but d’obtenir son départ du gouvernement ».

En clair, les pourfendeurs de la Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale cherchent en réalité à empêcher la tenue des élections syndicales pour conserver leurs postes et les avantages qui en découlent. Heureusement que leur stratagème est dévoilé en temps.

Robert Djanya

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