Le chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi Tshilombo, a prononcé, ce lundi 27 février 2023, une allocution sollennelle devant le Conseil des droits de l’homme réunie à la 52 ème session, à Genève, en Suisse. Il a présenté longuement les initiatives prises par le gouvernement sous son leadership et les avancées enregistrées en matière de protection des droits humains en République démocratique du Congo.
Il a commencé par rappeler que depuis le génocide rwando-rwandais de 1994, la RDC est secouée par des violences cycliques meurtrières et des pillages de ses ressources naturelles par des groupes armés évalués à 150.
« Ces groupes opèrent plus spécifiquement dans les provinces de l’Ituri, du Maniema, du Nord-Kivu et du Tanganyika. Il n’est plus un secret pour personne qu’ils sont entretenus, armés et soutenus par certains États de la région dont le Rwanda et des milieux financiers maffieux étrangers », a relevé Félix Tshisekedi.
Il a reconnu que son pays a été plongé dans une insécurité et instabilité chroniques qui l’ont isolé du monde, terni son image et compromis la conduite des politiques efficaces et réussies de son développement.
« Face à ce lourd héritage, a poursuivi le chef de l’Etat congolais, j’ai, dès mon accession à la magistrature suprême de la RDC, placé la protection et la promotion des droits de l’homme et des libertés fondamentales parmi les priorités de mon mandat et de l’action du gouvernement de la République ».
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Il a énuméré les mesures prises quant à ce. Il s’agit entre autres de la fermeture des toutes les lieux de détention illégaux et secrets des services de sécurité et des offices de police judiciaire ; la libération de tous les prisonniers politiques ; la libération des espaces des manifestations publiques, des libertés d’opinion, de pensée et d’information ; le retour au pays des exilés politiques; ou encore la mise en oeuvre d’une justice transitionnelle fondée sur l’éclatement de la vérité, la reconnaissance de la faute commise, la garantie de non- répétition, la réparation du préjudice causé et le pardon.
« Il n’y a plus aujourd’hui dans mon pays des congolais arrêtés, détenus ou emprisonnés pour leurs opinions ou appartenances politiques, à ne pas confondre certainement avec des politiciens poursuivis pour infraction de droit commun », a précisé le président de la République démocratique du Congo.
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