L’Office national de l’emploi (ONEM) est actuellement entre des bonnes mains expertes. Cadres, agents et observateurs extérieurs sont unanimement d’accord pour dire que le directeur général ad intérim de cet établissement public, madame Isabelle Katalayi, fait positivement bouger les lignes.
Pas pris au sérieux depuis longtemps, l’agent de l’ONEM est à ce jour considéré. Selon des témoignages recueillis, le DG ai s’est attiré l’admiration de ses administrés par sa rigueur au travail, sa simplicité, son impartialité et sa transparence dans la gestion des finances. Des méthodes de travail qui ont eu le double avantage de rapprocher la direction générale des agents et cadres d’une part, et d’autre part, d’inciter ces derniers à se donner à fond au travail.
« Nous l’avons critiquée qu’elle ne maîtrise pas le boulot. Mais elle a prouvé qu’elle connait le travail », reconnait un agent qui était hostile à Isabelle Katalayi.
Il cite à titre d’illustration, le fait que c’est sous sa gestion que la délégation syndicale a été associée pour la première fois aux discussions entre la direction générale et l’Inspection générale des finances(IGF) en mission d’encadrement dans cet établissement public.
C’est dire combien le DG ai prend à haute estime les syndicalistes et par ricochet tous les agents.
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Aussi, on apprend qu’elle a excité la conscience professionnelle dans le chef des agents et cadres, au point que ceux qui avaient l’habitude de venir au travail à 12 heures et/ou de ne pas du tout venir sont devenus ponctuels.
« Elle a bien dit aux communaux que je veux voir ceux qui travaillent réellement être récompensés. Je ne veux pas voir ceux qui ne travaillent pas être mieux rémunérés que ceux qui travaillent réellement. Dans cette matière, elle est exemplaire car, elle arrive au bureau entre 6 heures et 7 heures et ne rentre à la maison que vers 19 h ou 20 heures », témoignent avec admiration des agents.
Signe qu’elle se souci réellement du bien-être du personnel de l’ONEM, Isabelle Katalayi a annulé un voyage prévu la semaine dernière pour attendre la paie des indemnités internes du mois de mai 2023, retardée de quelques jours suite à certaines observations de dernière minute faites par l’équipe d’encadrement de l’IGF.
Junior Lomanga
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