C’est l’une des conséquences éventuelles des inondations qui ont englouti plus de 2000 hectares des champs avec des produits agricoles ces dernières semaines.
La situation est alarmante particulièrement sur les vallées des rivières Nvuazi et Nkokozi dans les secteurs de Kwilu Ngungu et Boko, territoire de Mbanzangungu, en province du Kongo central.
Maïs, manioc, feuilles de manioc, arachides, bananes et autres produits champêtres pourront dans les prochains jours manquer sur le marché. La faute aux eaux de pluie qui sont tombées abondement au Kongo central.
Des agriculteurs prudents ont commencé à récolter précosemment leurs champs, ou du moins ce qui a résisté aux eaux.
Mais pour un grand nombre des paysans, c’est presqu’une année perdue, leurs produits ayant tous été détruits.
Du coup, on craint une hausse des produits champêtres qui pourra se répercuter sur Kinshasa, le Kongo central étant l’un des pourvoyeurs des produits agricoles à la capitale.
Pour Victor Nzuzi Mbembe, les conséquences risquent d’être plus dramatiques avec notamment la carence des boutures et semences dans cette partie de la province du Kongo central.
Junior Lomanga
