Les conditions des déplacés de Kwamouth qui se sont réfugiés dans la province du Kwilu ne s’améliorent guère. D’après le ministère provincial des Affaires humanitaires, ils sont entassés dans une précarité inquiétante dans les sites de Misay, Fatundu, Fatobo, Fasila, Fambondo, Kikongo et Muken dans le territoire de Bagata.
D’autres se trouvent dans le territoire de Masimbanimba, dans la ville de Bandundu et dans la ville de Kikwit.
Selon le directeur de cabinet du ministre provincial des affaires humanitaires du Kwilu, environ 14 340 déplacés se trouvent dans la ville de Bandundu, 24414 dans le territoire de Bagata, 130 dans le territoire de Masimbanimba et 2180 dans la ville de Kikwit.
On compte déjà 19 morts depuis trois mois, suite à la précarité. De quoi pousser les autorités provinciales du Kwilu à demander au gouvernement central de s’impliquer pour la prise en charge de ces déplacés, en termes de soins de santé, nourritures, eau, hygiène et assainissement.
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Entre temps, les violences interethniques Teke-Yaka du territoire de Kwamouth dans la province du Mai-Ndombe ont atteint la commune de Maluku dans la ville de Kinshasa où une dizaine de morts a été officiellement enregistrée.
Suite à ces violences, de fermiers ont abandonné leurs champs et bétails et les risques de la hausse des prix des denrées alimentaires planent sur la capitale congolaise.
Junior Lomanga
