Home Economie Affaire Primera Gold : Les bien-pensants occidentaux agitent leurs ONGs en vain, le train RDC avance

Affaire Primera Gold : Les bien-pensants occidentaux agitent leurs ONGs en vain, le train RDC avance

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Se renseigner à la source pour éviter de se rendre ridicule, c’est ce qu’auraient dû faire le député national Alfred Maisha Bishobibiri et les Ongs ainsi que les personnalités qui ont épousé ses allégations selon lesquelles, le gouvernement congolais à travers les ministres des Mines, du Portefeuille et des Finances, aurait accordé un monopole de 25 ans à la société Primera Gold sur l’or, le coltan et la cassitérite dans le Grand Kivu.

L’agitation constatée dans le chef de certains acteurs de la société civile et personnalités politiques, principalement celles nourries aux mamelles de l’occident, laisse à penser que coincés, les pilleurs de l’or congolais ont délié leurs chiens de chasse pour un dernier assaut de tous les dangers.

Pour le contexte, la République démocratique du Congo a signé des accords avec les Émirats Arabes unis pour la commercialisation de l’or artisanal produit au Congo. Aux termes de ces accords, la société émiratie Primera LTD et le gouvernement congolais ont créé la société Primera RDC, ayant en son sein deux sociétés, à savoir, Primera Gold, pour l’or et Primera Metals, pour l’étain, tungstène et tantale (3T).

La signature de ces accords s’inscrit dans le cadre du front économique mis en place par le chef de l’État Félix Tshisekedi, aux côtes du front diplomatique, militaire et médiatique, pour régler définitivement la problématique de l’insécurité chronique dans l’est du pays, principalement dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et de l’Ituri.

Mettre fin à la maffia

Contrairement aux contrats antérieurs dont le contrat chinois dans lesquels la RDC a bradé ses minerais au profit des multinationales Étatiques, celui avec Primera est doublement avantageux pour le pays.

Selon le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, alors qu’il a versé zéro dollar, l’Etat congolais est propriétaire des 45% des parts de RDC-Primera.

A ce titre, il aura droit à des dividendes à la fin de chaque exercice proportionnellement à ses parts en plus de sommes importantes encaissées par le trésor public au titre de recettes dûes aux taxes à l’exportation.

A ce propos, l’argentier national a révélé, au cours du briefing hebdomadaire du lundi 29 août 2023 avec le porte-parole du gouvernement, Patrici Muyaya et le directeur de cabinet adjoint du chef de l’État en charge des questions financières et économiques, André Wameso, que les 3 tonnes exportées par Primera Gold depuis son installation, soit entre février et août 2023, ont remporté entre 1,3 million et 1,5 million de dollars dont plus de 400 000 dollars à la douane et 79 000 dollars de taxes directes.

Incroyable mais vrai, jusqu’en 2022, l’exportation de l’or du Congo se chiffrait annuellement entre 26 et 27 kg et n’a remporté à l’État que 24 000 dollars américains, la quasi-totalité d’or ayant bénéficié au Rwanda et à l’Ouganda au travers les contrebandes entretenues par les groupes armés par eux soutenus.

Une agitation inutile

Les multinationales et puissances ténébreuses, véritables bénéficiaires de ces minerais du sang, ont réussi pendant des décennies, à attirer les acteurs du secteur de l’or vers le Rwanda, qui a utilisé une fiscalité compétitive comme appât.

Mais c’était sans connaître la détermination du président Félix Tshisekedi à changer la donne. Ainsi, quelque temps après son investiture en 2019, de discussions avaient commencé avec les Émirats Arabes Unis, lesquelles avaient été bloquées sous le gouvernement FCC-CACH avant d’être relancées pour aboutir à un accord après la mise en place de l’Union sacrée de la Nation.

Lire aussi La réaction de Félix Tshisekedi au dossier « carnet d’adresses »

Les maffieux eux, n’avaient pas dit leur dernier mot. Ils ont actionné leurs collaborateurs au parlement pour tenter de stopper la machine.

«Fin 2021, lorsqu’on préparait le budget 2022, nous avons pris l’initiative au cours des discussions budgétaires de demander que soit revu à la baisse le taux de la fiscalité à l’export pour l’or artisanal de 1,5%, qui n’était pas compétitif à 0,5%. Cela a été obtenu dans les discussions mais lorsqu’on finalise le projet de budget, nous sommes surpris de voir que le projet de loi qui est déposé après son approbation revient au taux de 1,5%. Grande surprise, on avait compris qu’il y a une maffia qui a fonctionné pour empêcher de rendre notre or compétitif car cela arrangeait les affaires du Rwanda », a relaté Nicolas Kazadi.

Une année plus tard, les ennemis de la souveraineté de la RDC dans ses minerais ont été vaincus avec la revue effective à la baise de ce taux à 0,5 % dans le projet de loi des finances de l’exercice 2023 même si les experts de Primera ont expliqué au gouvernement que pour attirer de bons investisseurs, il fallait rabattre le taux de la fiscalité à l’export pour l’or artisanal à 0,25%. Ce qui a été fait.

Pas d’exclusivité à Primera

En ce qui concerne l’investissement, contrairement aux fausses allégations du député national Alfred Maisha, gobée comme une parole d’évangile par des enfants du pays visiblement au service de l’occident dont le respectable Prix Nobel de la paix Denis Mukwege, la RDC n’a rien perdu et gagne plus que dans n’importe quel autre projet minier de cette envergure.

« Le montant risqué par Primera en RDC dans une région en conflit, pour la première année, Primera a prévu d’investir 950 millions de dollars pour s’installer et pour exporter 8 tonnes d’or. Pour la deuxième année, l’objectif est d’arriver à 24 tonnes, en moyenne 2 tonnes par mois. Primera a prévu un cach flot de 1,5 milliard et pour troisième année, on espère arriver à 36 tonnes avec un flux de 2,5 milliards. Il met ces montants dans une entreprise dont l’État congolais détient 45% sans débourser un dollar…», a fait remarquer Nicolas Kazadi.

De quoi étonner logiquement le ministre des Finances que « de gens aussi avisés qu’un avocat, un docteur, un prix Nobel s’empressent de parler sans venir à la source prendre un minimum d’information ».

Pour lui en tout cas, « c’est contre- productif pour un pays qui se veut être démocratique ».

Par ailleurs, aucun anti Primera Gold n’a été honnête pour reconnaître qu’il existe qui prévoir la création d’un centre de commercialisation et d’exportation, qui est une entité de l’État congolais.

Il est clairement mentionné dans ce décret que l’Etat a le droit de confier la gestion de cette entité à qui il veut, moyennant une évaluation annuelle de la performance. Donc, il n’y a aucune forme d’exclusivité donnée à Primera pour l’achat ou l’exploitation de l’or de la RDC en général et du Kivu en particulier.

Jean Pérou Kabouira

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